Réalisation

Olivier Gambari, fondateur d’Olistik, détaille le process de réalisation de l’outil numérique

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Comment s’organisent les missions chez Olistik, quelles sont les principales étapes de vos interventions ?

Nos phases d’intervention sont très organisées et définies, avec chacune leur méthodologie. Nous développons nos propres outils collaboratifs, simples à utiliser. Nous sommes très attachés à l’efficacité et à la concrétisation, car nous ne sommes pas qu’une société de conseil. On distingue quatre étapes principales dans nos missions. La première est la phase de réflexion en amont avec le client, phase de stratégie et de conseil. Puis on entre dans la phase d’ingéniérie-réalisation proprement dite. Vient ensuite l’étape de la maintenance, puis l’aide à la transformation de l’entreprise et sa réorganisation autour du nouvel outil. Dans cette ultime étape, on adapte la culture de l’entreprise, on peut être amenés à changer ses relations avec ses clients et prestataires, voire même sa façon de produire ou de communiquer.

 

Dans la phase de réalisation, comment vous assurez-vous de toujours « coller » aux besoins de l’utilisateur ?

Le pôle ingéniérie et réalisation entre en action quand la stratégie a été posée et qu’on connaît l’objectif de notre client, sa problématique. S’agit-il de développer son business et son chiffre d’affaires, lui fournir de nouveaux outils de productivité, créer un nouveau service ou même une nouvelle entreprise ? Il faudra répondre à tous ces éléments stratégiques, dont le positionnement de la marque et le business-plan, afin de pouvoir formaliser le projet et indiquer une direction précise. Cette première phase d’analyse fonctionnelle est donc déterminante. Elle débouche sur la réalisation des fameux gabarits (« wire frame ») pour ajuster l’ergonomie de l’outil, avec à chaque stade d’avancée du projet des réunions client, afin d’affiner les fonctionnalités ou en ajouter de nouvelles, pour coller au plus près des besoins utilisateur.

 

Deuxième grande étape dans la réalisation de l’outil numérique, site internet ou application, le travail essentiel du design. De quoi s’agit-il ?

L’objectif est de faire correspondre le positionnement de la marque avec l’environnement graphique. Pour réaliser les pages principales du site et définir sa tendance globale, nous mettons en place pas moins de quatre réunions design. Définition de la ligne graphique, affinage progressif puis validation finale du design, avec à chaque fois des aller-retours. Que le client ait fourni les contenus ou que nous les ayons rédigés nous-mêmes, il faut compter en moyenne de quatre à six semaines pour la conception de l’outil numérique, hors stratégie.

 

Parlez-nous de l’étape de développement-ingéniérie, au cœur du process de réalisation.

C’est le stade purement technique du projet, le développement. Là encore, nous appliquons une méthodologie bien définie : tout ce qui a été listé lors de l’analyse fonctionnelle doit se retrouver dans l’outil de suivi. Les blocs fonctionnels sont définis et organisés selon les normes du travail collaboratif ; le client suit toutes les étapes et apporte ses vérifications régulières. Parvenus au stade du produit fini, ce que nous appelons la « recette », une dernière vérification générale est appliquée, fonction par fonction, élément par élément. Le client a testé l’outil en réel, on peut procéder à la mise en ligne du site, qui devient accessible au public.

 

La dernière phase, c’est la maintenance. Que signifient TMA et TMC ?

On distingue deux pôles dans la maintenance. La tierce maintenance applicative permet de créer de nouvelles fonctionnalités, tandis que la tierce maintenance corrective permet, comme son nom l’indique, de corriger les défauts ou les manques. Internet est en constante évolution, il faut donc en permanence ajouter de nouveaux éléments, de nouvelles fonctionnalités. Des réunions mensuelles sont organisée avec le client afin de définir les nouveaux besoins, c’est la vie du site. Toutes ces interventions, y compris la maintenance, sont programmées et datées dès le début de la mission. C’est plus confortable pour le client, il suit le flux, il sait où il va et se sent porté, accompagné. Ce partenariat pro-actif, c’est notre marque de fabrique.